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Le maire a dit clairement qu’il était opposé à cette réforme mais qu’il n’avait pas d’autres choix que de la mettre en application. Seulement il n’a pas mis les moyens, humains, financiers et matériels, pourtant indispensables, pour un fonctionnement serein en 2015 », dénonce Frédérique Halley, secrétaire de section CFDT.Les syndicats font le constat, sur l’année 2014, d’un « trop grand nombre d’heures supplémentaires, non rémunérées, imputées à chacun des 100 agents ».
Ce dépassement incessant a conduit à des problèmes importants de gestion des plannings », soupire Nadia Pisiaux, secrétaire générale CGT. « La médecine du travail a même déjà alerté la direction générale de l’Éducation d’un dysfonctionnement général après avoir vu plusieurs agents en situation de “burn-out” », peste l’intersyndicale.
Elle ne nous permet pas de travailler le fond. Nous restons dans la surveillance, le flicage, sans pouvoir prendre le temps de gérer l’aspect pédagogique de notre travail. On n’a pas le temps d’accompagner convenablement nos équipes dans leur mission. Personnels et enfants en pâtissent », regrette Stéphanie, une animatrice.La colère est d’autant plus grande que la centaine d’animateurs a présenté à sa direction, en juin 2015, un planning de travail élaboré en commun, qui faisait l’unanimité.
Mais comme la direction de l’Éducation n’a pas la paternité du projet, elle refuse de l’expérimenter, râle encore l’intersyndicale.
Les syndicats CGT, CFDT et FO ont déposé le mercredi 26 août un préavis de grève pour réclamer une amélioration des conditions de travail du personnel chargé de l’accueil périscolaire, des centres de loisirs du mercredi après-midi et des vacances. Pour la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, la Ville du Havre a augmenté les effectifs de 300 animateurs supplémentaires et de 50 encadrants des équipes d’animateurs dans les écoles et les centres de loisirs. Les syndicats demandent tout à la fois l’aménagement du temps de travail et l’augmentation du régime indemnitaire des animateurs, et la garantie pour ces derniers de perspectives de promotion plus rapides. Ces revendications sont fondées sur les difficultés rencontrées par les animateurs depuis la réforme des rythmes scolaires mise en œuvre à la rentrée 2014, réforme qui a fortement impacté leurs conditions d’emploi. Consciente des risques de perturbations dans les conditions d’accueil des élèves le mercredi 2 septembre, et des conséquences pour les familles, la Ville du Havre a rencontré dès le jeudi 27 août les représentants des trois syndicats. Elle s’est engagée à cette occasion à ouvrir des négociations avec les syndicats en vue d’étudier leurs revendications et de proposer des améliorations concrètes dans l’organisation du travail des animateurs au regard des contraintes liées aux nouveaux rythmes scolaires. Malgré ces premières avancées, les syndicats ont maintenu leur action, au détriment à la fois des enfants, privés de temps d’animation péri et post scolaires, et des parents, notamment salariés, contraints d’adapter leurs emplois du temps », regrette la Ville.
Ce ne sont ni les élèves, ni les parents, ni les enseignants qui sont responsables de la situation : l’exemple de Jules-Guesde, c’est ce qui arrive quand on refuse à l’école les moyens dont elle a besoin ! Cela peut arriver à tout le monde et dans tous les établissements », alerte le tract des syndicats.Réunis en assemblée générale, lundi 9 février 2015, à l’espace Franklin, au Havre, les syndicats ont voté une journée de grève, le 17 février 2015, « pour soutenir les collègues et les revendications », précise un syndicaliste. La manifestation partira, à 9h30, de l’école Jules-Guesde (18 rue de la Vivandière) et rejoindra la Maison de l’éducation (33 rue du Père Flavigny). « Nous avons déjà de bons retours quant à la mobilisation prévue, mais nous ne pouvons dire à l’heure actuelle combien d’écoles feront grève le 17 février », indique une militante du SNUipp.